Fatigue

Très souvent, nous ressentons de la fatigue car nous luttons contre une émotion. En effet, cette lutte, cette protection nous fait consommer beaucoup d’énergie.
Est-ce que c’est le travail qui me fatigue ou l’ambiance au travail ? Qu’est-ce que je ressens quand je dois aller travailler, ou voir mon compagnon, ma mère, etc.
Si je ne lutte pas contre cette fatigue est que je laisse émerger ce qu’elle cache, qu’est-ce-qui vient ? Est-ce que je me sens perdu ? Je ne sais pas quoi faire ou ne crois pas avoir la capacité de faire ?
Permettez à toutes ces émotions de s’exprimer et voyez ce qu’il se passe.

Etude de cas

Trois mois après le décès de ma mère je ressentais une très grosse fatigue. En mettant ma conscience dessus, je me suis aperçu que cela faisait plusieurs mois que je ressentais cela.
Je me revis aller à l’hôpital pour l’accompagner dans ces derniers moments de vie avec toute la lourdeur du climat hospitalier, des examens à faire, des paperasses, etc.
Puis je me suis demandais quel moment a été le plus difficile pour moi ?
Ma mère est rentré à l’hôpital en bonne forme sur les conseil d’une infirmière car elle avait des difficultés à prononcer certains mots.
Lorsque je lui ai rendu visite, elle m’a dit qu’elle n’avait rien mais que le professeur voulait faire plus d’examens.
Voulant prendre rendez-vous avec lui, j’ai interpellé une infirmière dans le couloir. Celle-ci me répond, « oui, c’est grave, elle a un cancer du cerveau et elle n’en a plus pour longtemps. »
Imaginez le choc que j’ai reçu à ce moment-là…
En me remémorant cette scène, j’ai vu une partie de moi se boucher les oreilles et dire : « Mais qu’est-ce qu’elle me dit celle-là, elle est complètement folle, je ne veux pas entendre ça ». Et je voyais cette partie bloquer la tristesse, la surprise, le choc. C’était très violent.
J’ai observé et permis à cette partie de moi d’exprimer toutes les émotions niées jusqu’à présent. La présence pouvait observer le tsunami en moi. Ceci fait, la fatigue s’est arrêter instantanément. Je n’étais plus dans le déni de cette souffrance, plus besoin de m’en protéger. Je me sentais calme et détendu.
Tant que l’on se protège, nous ne pouvons pas vivre librement.

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